C’est un patronyme peu répandu. Il figure au 25 095^ème rang des noms les plus portés en France. On compte 393 personnes nées en France porteuses du nom entre 1890 et 1990, sur 29 départements.

Son berceau géographique est le département français du Var ainsi que celui des Alpes de Haute Provence. 

Au Moyen Age, les patronymes n’existaient pas, on se servait des prénoms et pour distinguer les différentes personnes, on utilisait un surnom lié à une particularité de l’individu,  physique, professionnelle... Ces surnoms sont devenus par la suite les noms de famille.

Le dictionnaire des noms et prénoms de France d’Albert Dauzat et Marie-Thérèse Morlet mentionne le mot trote comme surnom donné aux coursiers et aux valets, ainsi qu’un composé à partir de ce mot, trotabas (« trotté à bas ») surnom de valet de pied. (Les noms des personnages secondaires dans le Mystère de la Passion de Troyes,  Jean-Claude Bibolet in Nouvelle revue d'onomastique, Année 1990, Volume 15, Numéro 1 pp. 203-208). 

Du Cange dit que dans la basse latinité, on appelle trotarius un courrier, un valet de pied. 

Variantes : Trotabas, Trotebas, Trottobas, Tratebas